Dans la fonction publique, les règles entourant l’arrêt maladie sont strictement encadrées et revêtent une importance majeure pour les agents. Face à une maladie ou un accident, le fonctionnaire dispose de droits spécifiques qui garantissent sa protection sociale tout en tenant compte des nécessités de service public. Depuis mars 2025, plusieurs ajustements réglementaires ont modifié les conditions de rémunération pendant un arrêt de travail, renforçant ainsi la vigilance des administrations et des agents. La connaissance précise de ces règles permet aux fonctionnaires d’agir avec sécurité et confiance, d’éviter les erreurs administratives aux conséquences parfois lourdes, et d’exercer efficacement leurs droits. Au cœur de ce dispositif, la coordination entre l’administration employeur, la sécurité sociale et les services médicaux prend une place déterminante. Les syndicats comme la CGT Fonction Publique ou la Fédération Autonome de la Fonction Publique (FAFPT) participent aussi aux débats en garantissant le respect des droits des agents. Ce dossier complet éclaire les principaux mécanismes, obligations et recours liés à l’arrêt maladie dans la fonction publique et s’appuie sur les sources officielles telles que Service-public.fr, Ameli.fr, Fonction Publique Magazine et d’autres acteurs reconnus du secteur.
Les conditions légales pour bénéficier d’un arrêt maladie dans la fonction publique
Dès qu’un agent public, qu’il exerce dans la fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière, rencontre un problème de santé l’empêchant d’exercer ses fonctions, il peut prétendre à un arrêté de travail. Selon Service-public.fr, il existe plusieurs critères fondamentaux :
- L’agent doit être en activité ou en détachement au moment de la maladie.
- La maladie ou l’accident doit être survenu hors du temps de travail.
- L’état de santé de l’agent doit justifier une impossibilité pour lui d’assurer ses missions.
Ce cadre s’applique aussi bien en cas de pathologies aigües que pour des troubles chroniques nécessitant un temps prolongé de récupération. Par exemple, un enseignant territorial souffrant d’une bronchite sévère, ou un infirmier de la fonction publique hospitalière victime d’une entorse sérieuse, pourront recourir à ce congé de maladie ordinaire (CMO).
Il faut également souligner que ces règles sont légèrement probabilisées par les statuts particuliers, notamment pour les militaires ou certains personnels invités. Notons, par ailleurs, que des statuts syndicaux – notamment ceux de la CGT Fonction Publique et de la FAFPT – militent pour un élargissement du périmètre d’accès à ces congés maladie.
La demande d’arrêt maladie est encadrée par la réglementation et les démarches doivent être rigoureuses pour être prises en compte. La première étape consiste à obtenir un certificat médical signé par un médecin agréé, souvent le médecin traitant. Ce certificat doit être transmis à l’administration employeur dans un délai réglementaire de 48 heures. En l’absence de transmission dans ce délai, des sanctions peuvent être appliquées, y compris la suspension temporaires des indemnités, sous réserve des justificatifs valables (hospitalisation, force majeure).
Selon le type d’arrêt et la durée envisagée, l’agent public peut accéder à différents types de congés spécifiques, notamment :
- Le congé de maladie ordinaire (CMO) : pour des arrêts généralement courts ou moyens, limité à 12 mois.
- Le congé de longue maladie (CLM) : pour des pathologies graves, prolongées, nécessitant une absence supérieure à un an.
- Le congé de longue durée (CLD) : réservé à certaines pathologies lourdes et invalidantes.
Les modalités d’attribution, ainsi que les droits liés à chaque type, varient selon la fonction publique d’appartenance et sont détaillées par les publications de la MAIF et de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), parties prenantes dans la protection sociale des agents. Ces congés entrent également souvent dans le cadre des discussions entre agents et employeurs, où la communication claire permet de prévenir d’éventuels litiges.
Type de congé | Durée maximale | Conditions principales |
---|---|---|
Congé de maladie ordinaire (CMO) | 12 mois sur une même période | Maladie ou accident hors service, arrêt validé par certificat médical |
Congé de longue maladie (CLM) | jusqu’à 3 ans | Affections graves nécessitant examen médical approfondi |
Congé de longue durée (CLD) | jusqu’à 5 ans | Médecine professionnelle reconnue, maladies invalidantes |
Pour approfondir les règles et les conditions spécifiques relatives aux types d’arrêt maladie, les agents peuvent consulter les fiches éditées par Le Courrier des Maires et Fonction Publique Magazine, avertis par la jurisprudence récente.

Rémunération et indemnités pendant un arrêt maladie dans la fonction publique
La rémunération d’un fonctionnaire en arrêt maladie se compose de deux sources : d’une part, l’indemnité versée par l’administration employeur et d’autre part, les indemnités journalières délivrées par la sécurité sociale. Ces modalités ont été précisées avec rigueur depuis la réforme de mars 2025.
De manière générale, le traitement indiciaire (le salaire de base lié à l’échelon et grade) est maintenu à hauteur de 90 % durant les trois premiers mois, contrairement à l’ancien régime où il pouvait atteindre 100 % sans plafond. Passé ce délai, la rémunération est réduite à moitié pour les neuf mois suivants. Cette mesure vise à équilibrer l’effort des finances publiques tout en apportant un soutien adéquat aux agents en difficulté sanitaire.
Il est important de souligner que l’indemnisation est conditionnée à l’ancienneté. Pour bénéficier du plein traitement, un fonctionnaire doit justifier d’au moins quatre mois d’ancienneté. En dessous de ce seuil, aucun droit à pleine rémunération n’est garanti. La baisse s’inscrit donc dans un schéma dégressif :
- 4 mois d’ancienneté : 30 jours rémunérés à plein traitement, puis demi-traitement.
- Plus de 2 ans d’ancienneté : 60 jours à plein traitement.
- Plus de 3 ans : 90 jours à plein traitement.
Ancienneté | Plein traitement (jours) | Demi-traitement (jours) |
---|---|---|
≥ 4 mois | 30 | À partir du 31e jour |
> 2 ans | 60 | À partir du 61e jour |
> 3 ans | 90 | À partir du 91e jour |
La sécurité sociale complète la rémunération en versant des indemnités journalières. Ces dernières sont déduites du montant versé par l’administration afin d’éviter un cumul excessif. En pratique, l’agent doit transmettre à son service gestionnaire la preuve de sa prise en charge par la CPAM (via Ameli.fr). Cette organisation des paiements est essentielle pour éviter les erreurs administratives et garantir un paiement correct.
Les organismes comme la MAIF et la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) accompagnent souvent les agents pour faciliter cette coordination et proposer des garanties complémentaires à celles prévues par la fonction publique. La CGT Fonction Publique et autres syndicats défendent régulièrement les intérêts des agents dans ces négociations.
- Les fonctionnaires ont droit à une rémunération dégressive selon leur ancienneté et la durée de l’arrêt.
- Le plafond de rémunération pendant les 3 premiers mois est fixé à 90 % du traitement indiciaire.
- L’indemnisation est combinée entre administration employeur et Sécurité sociale.
- Une coordination nécessaire entre la CPAM (Ameli.fr) et l’administration est indispensable.
- Les syndicats et assurances complémentaires jouent un rôle de soutien en cas de litige.
Procédures administratives à suivre lors d’un arrêt maladie dans la fonction publique
La procédure pour déclarer et gérer un arrêt maladie dans la fonction publique est rigoureuse et répond à un cadre légal strict. À titre d’exemple, l’agent doit transmettre à son employeur un avis d’arrêt de travail conforme, délivré par un professionnel de santé habilité (médecin traitant, chirurgien-dentiste ou sage-femme).
Ce document est composé de trois volets :
- Le volet 1, conservé par le fonctionnaire, sert notamment en cas de contrôle médical de l’administration.
- Les volets 2 et 3 sont remis à l’employeur, qui enverra ensuite ces pièces à la sécurité sociale.
Le non-respect du délai de 48 heures pour la transmission peut entraîner divers sanctions, dont une réduction temporaire des indemnités pouvant être appliquée en cas de récidive dans les vingt-quatre mois suivants. Cependant, des exceptions existent notamment en cas d’hospitalisation ou de circonstances exceptionnelles : dans ces cas, un délai de 8 jours est toléré pour justifier l’envoi tardif.
Par ailleurs, l’administration peut à tout moment organiser une contre-visite médicale par un médecin agréé afin de contrôler la réalité de l’incapacité de travail. Le refus du fonctionnaire d’être examiné peut entraîner la suspension des indemnisations. Si l’agent conteste l’avis du médecin agréé, il a la possibilité de saisir le conseil médical pour faire examiner son cas plus précisément, ce qui constitue un recours important pour défendre ses droits (cf. https://avocat-contact.info/comprendre-la-convocation-par-un-medecin-conseil-tout-ce-quil-faut-savoir/).
Les agents sont invités à consulter régulièrement des ressources fiables comme Service-public.fr et Fonction Publique Magazine pour se tenir informés des évolutions réglementaires et bonnes pratiques. Voici les étapes clés de la procédure :
- Obtenir un certificat médical valable précisant la durée et la nature de l’arrêt.
- Transmettre dans les 48 heures les volets 2 et 3 à l’employeur.
- Conserver le volet 1 pour éventuel contrôle.
- Être disponible pour une éventuelle contre-visite médicale.
- Signaler toute modification de la situation (reprise anticipée, déplacement, etc.).

Au-delà de la procédure administrative, il est recommandé aux agents confrontés à des litiges ou des difficultés dans la gestion de leur arrêt maladie, de consulter un avocat spécialisé en droit du travail, notamment ceux intervenant pour la fonction publique. Ces professionnels sont en mesure d’assister efficacement en cas de contestation ou de sanction injustifiée (ex. https://avocat-contact.info/licenciement-pendant-un-arret-maladie-ce-que-dit-le-droit-du-travail/).
Les contrôles médicaux et leurs impacts durant un arrêt maladie
Dans la fonction publique, la surveillance de l’état de santé des agents en arrêt maladie est organisée pour prévenir les abus et s’assurer que la situation sanitaire justifie l’absence. Le principal outil de contrôle est la visite de reprise, ainsi que les contrôles en cours d’arrêt organisés par le médecin agréé par l’administration.
Ces examens médicaux peuvent intervenir à la demande de l’employeur pour vérifier la conformité des certificats médicaux et apprécier si l’état de santé impose ou non la poursuite de l’arrêt. Cette procédure est strictement encadrée et doit respecter les droits fondamentaux de la personne, en particulier le secret médical. Le refus du contrôle médical peut conduire à la suspension des indemnités (CF. Service-public.fr).
Le médecin agréé dispose également d’un rôle consultatif. En cas de désaccord entre le médecin traitant et le médecin agréé, l’agent peut saisir le conseil médical pour une évaluation impartiale. Cette instance est un recours administratif qui garantit un traitement équitable du dossier du fonctionnaire.
Exemple concret : Un agent territorial en congé maladie est contrôlé après 2 mois d’arrêt. Le médecin agréé estime que l’agent peut reprendre partiellement ses fonctions. Il est alors proposé un mi-temps thérapeutique. En refusant cette proposition, l’agent pourrait voir ses indemnités revues à la baisse après examen du conseil médical.
- Les contrôles sont réalisés par des médecins agréés désignés par l’administration.
- Le non-respect d’un contrôle médical entraîne la suppression des indemnités.
- L’agent peut saisir le conseil médical en cas de désaccord.
- Les visites de reprise ou mi-temps thérapeutique permettent d’adapter le retour au travail.
- Ces mesures contribuent à équilibrer le respect des droits et la gestion efficace du service public.
Les obligations spécifiques des fonctionnaires en arrêt maladie
Au-delà des démarches administratives et médicales, les fonctionnaires en arrêt maladie ont des devoirs qu’ils doivent scrupuleusement respecter pour maintenir leurs droits. La déontologie et le respect des procédures sont au cœur de ces engagements.
Parmi ces obligations figurent :
- Informer immédiatement son administration de tout changement de domicile ou de coordonnées.
- Se rendre disponible pour les visites médicales de contrôle et respecter les horaires imposés.
- Ne pas exercer d’activité incompatible avec l’état de santé déclaré, notamment une activité professionnelle ou sportive intense.
- Respecter les prescriptions médicales et les périodes d’arrêt indiquées.
Le non-respect de ces obligations peut entraîner une suspension ou une réduction des indemnités. Par exemple, un agent pris en train d’exercer une activité professionnelle non autorisée durant un arrêt maladie s’expose à ce type de sanctions administratives et à un contentieux avec son administration employeur.
Certaines administrations mènent des enquêtes plus approfondies en cas de suspicion d’abus, incluant parfois des visites à domicile effectuées par des agents mandatés. Cette pression administrative vise à protéger la bonne gestion des ressources publiques, un point fréquemment abordé dans les débats de La Gazette des Communes et Fonction Publique Magazine.
Par ailleurs, en cas de situation conflictuelle avec l’employeur liée à l’exécution ou au refus de renouvellement de l’arrêt, un recours à l’amiable ou contentieux peut être engagé. Dans cette hypothèse, l’intervention d’un avocat spécialisé est recommandée, notamment pour défendre les droits en matière de licenciement pour inaptitude ou abus (cf. https://avocat-contact.info/les-dangers-caches-du-licenciement-pour-inaptitude/).
- Respecter les délais de transmission des documents médicaux.
- Communiquer toute évolution sur sa situation personnelle.
- Ne pas pratiquer une activité incompatible avec la guérison.
- Collaborer avec l’administration pour les contrôles.
- Solliciter un avocat en cas de litiges ou conflits graves.
Le rôle des syndicats et des mutuelles dans l’accompagnement des fonctionnaires malades
Les organisations syndicales telles que la CGT Fonction Publique ou la Fédération Autonome de la Fonction Publique (FAFPT) jouent un rôle capital dans la protection des droits des agents en arrêt maladie. Elles offrent des informations à jour sur les procédures, défendent les intérêts collectifs lors des négociations avec l’administration, et interviennent dans des cas individuels difficiles.
Par exemple, la CGT Fonction Publique assure un accompagnement juridique en cas de litige lié à l’arrêt maladie, souvent en collaboration avec des avocats spécialisés. Cette assistance permet aux agents de mieux maîtriser leurs droits face aux complexités juridiques parfois fastidieuses.
Les mutuelles, telles que la MAIF et la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), proposent des garanties complémentaires qui couvrent notamment les pertes de revenus dues aux arrêts maladie ou des frais supplémentaires non pris en charge par la sécurité sociale. Elles organisent aussi des campagnes de prévention santé et offrent un soutien psychologique, facteur essentiel dans la gestion de l’absence pour maladie.
- Les syndicats fournissent un appui juridique et administratif.
- Ils participent aux discussions nationales sur les réformes de la fonction publique.
- Les mutuelles complètent la couverture sociale obligatoire.
- Un soutien humain et psychologique est offert en cas de longues absences.
- Les agents sont encouragés à rejoindre ces organisations pour bénéficier d’une meilleure protection.

Les recours possibles en cas de litige ou refus d’indemnisation pendant un arrêt maladie
Lorsqu’un fonctionnaire rencontre un désaccord avec son administration concernant son arrêt maladie, plusieurs voies de recours peuvent être envisagées. Ces conflits peuvent englober un refus d’indemnisation, un montant insuffisant, ou un litige sur la durée de l’arrêt.
Le premier réflexe doit être de vérifier que toutes les procédures administratives ont été correctement suivies (délai d’envoi des certificats, transmission des documents, respect des obligations). Ensuite, un dialogue avec le service RH ou le gestionnaire de paie est conseillé pour tenter un règlement amiable.
En cas d’échec, le recours à un avocat spécialisé en droit du travail dans la fonction publique présentera plusieurs avantages essentiels :
- Analyser juridiquement la situation et identifier les éventuelles violations de droit.
- Conseiller sur les options amiables comme la médiation ou la conciliation.
- Préparer les recours contentieux devant le tribunal administratif ou les instances compétentes.
- Représenter l’agent lors des audiences et défendre ses intérêts avec rigueur.
De nombreux cas récents, relayés par des sources comme La Gazette des Communes et acteurs publics, mettent en lumière la nécessité d’une bonne assistance juridique. Par exemple, un agent territorial ayant perdu son indemnisation pour un retard du dossier a pu, avec l’appui d’un avocat, obtenir la réintégration des sommes dues et la révision de sa situation.
Par ailleurs, il est essentiel de distinguer les droits du fonctionnaire en arrêt maladie de ceux des salariés du secteur privé. Les spécificités légales encadrant les licenciements pendant arrêt maladie, l’incapacité totale de travail et la reconnaissance des maladies professionnelles sont des domaines précis à maîtriser (cf. https://avocat-contact.info/licenciement-pendant-un-arret-maladie-enjeux-legaux-et-droits-des-employes/).
- Commencer par un dialogue avec l’administration.
- Consulter un avocat spécialisé dès les premiers signes de conflit.
- Utiliser les procédures amiables (médiation, recours interne).
- Préparer et engager un recours contentieux si nécessaire.
- Connaître les spécificités de la fonction publique par rapport au privé.
Le retour au travail après un arrêt maladie : droits, suites et adaptations
Le retour en activité après un arrêt maladie impose des règles strictes pour garantir la bonne intégration de l’agent et la continuité des services publics. La visite médicale de reprise est une étape obligatoire après une absence d’au moins 30 jours. Cette visite est réalisée par le médecin du travail ou le médecin agréé, qui évalue la capacité du fonctionnaire à reprendre ses fonctions.
Dans certains cas, une reprise à temps partiel thérapeutique peut être proposée afin de faciliter la réintégration progressive. La réglementation prévoit alors un dispositif adapté où l’agent exerce à temps réduit tout en conservant une partie de sa rémunération. Cette modalité fait l’objet d’un encadrement spécifique, notamment en ce qui concerne la durée et les modalités de contrôle (voir https://avocat-contact.info/le-mi-temps-therapeutique-comprendre-les-conditions-et-les-demarches-a-suivre/).
En outre, des aménagements de poste ou de conditions de travail peuvent être envisagés à la demande du fonctionnaire ou sur proposition du médecin du travail. Ces adaptations visent généralement à prévenir une rechute ou à tenir compte d’un handicap résultant de la maladie.
Enfin, en cas d’incapacité permanente à reprendre son emploi, des procédures de reclassement ou des dispositifs médicaux spécifiques peuvent être mis en œuvre. Parfois, cela conduit à une mise à la retraite d’office, procédure complexe justifiant un accompagnement juridique attentif (cf. https://avocat-contact.info/mise-a-la-retraite-doffice-droits-et-recours-des-salaries/).
- Visite médicale obligatoire avant la reprise.
- Possibilité de temps partiel thérapeutique.
- Aménagements raisonnables du poste de travail.
- Dispositif de reclassement pour incapacité permanente.
- Consultation d’un avocat en cas de mise à la retraite ou contentieux.
Questions fréquentes sur l’arrêt maladie dans la fonction publique
Quels sont les droits précis d’un fonctionnaire en arrêt maladie concernant sa rémunération ?
Le fonctionnaire bénéficie d’une rémunération dégressive qui débute à 90 % du traitement indiciaire pendant les trois premiers mois, puis passe à 50 % pour les neuf mois suivants, sous réserve d’avoir au moins 4 mois d’ancienneté. Ces indications sont issues des modifications législatives à compter de mars 2025.
Que faire si l’administration refuse le versement des indemnités en arrêt maladie ?
Il est conseillé de vérifier la conformité des démarches, puis de contacter un avocat spécialisé en droit de la fonction publique. Ces experts peuvent intervenir en phase amiable ou contentieuse pour faire valoir vos droits (voir https://avocat-contact.info/licenciement-pendant-un-arret-maladie-ce-que-dit-le-droit-du-travail/).
Existe-t-il une possibilité de contestation d’un avis médical émis par le médecin contrôleur ?
Oui, le fonctionnaire peut saisir le conseil médical pour contester cet avis. Cette procédure garantit un examen impartial des capacités de l’agent.
Comment gérer les obligations pendant un arrêt maladie pour ne pas perdre ses droits ?
Respecter strictement les délais de transmission des certificats, se soumettre aux contrôles médicaux, ne pas exercer d’activité incompatible et informer rapidement l’administration de tout changement vous permettront de conserver vos droits.
Quels organismes accompagnent les fonctionnaires pendant un arrêt maladie ?
Outre la sécurité sociale via Ameli.fr, les syndicats (CGT Fonction Publique, FAFPT) et mutuelles comme la MAIF ou la Mutuelle Nationale Territoriale jouent un rôle clé pour information, soutien et assistance juridique.